Genre : seinen, SF, anticipation
Auteur : Buronson
Dessinateur : Kentaro Miura
Année de publication (au Japon) : 1992
Edition (France) : Glénat
Année d’édition : 2008
Résumé de quatrième de couverture :
Le Yakuza Katsuji Yashima se rend en Espagne pour retrouver la journaliste dont il est amoureux. Mais un violent séisme les projette dans des ruines et une étrange vieille femme les met en garde contre leur arrogance… avant de les envoyer dans le futur !
Malheureusement, ce futur n’est qu’un monde de désolation où le despotisme règne en maître. La lutte pour la survie vient de commencer…
Mon avis :
Kentaro Miura |
Complètement obsédée par Berserk, je ne peux que m’intéresser aux (rares) autres projets de monsieur Miura. Oh-Roh (avec sa suite Oh-Roh Den) et Japan sont les 2 projets créés en collaboration avec Buronson, l’auteur du célèbre Hokuto no Ken (Ken le survivant). Japan date de 1992, soit 3 ans après le début des publications de Berserk : en gros Japan se situe entre les tomes 5 et 6 de Berserk (publiés autour de 1991 et 1993 au Japon). Si on connaît Berserk, on reconnaît d’ailleurs bien le coup de crayon de Miura à l’époque : le style de dessin est exactement le même que dans l’âge d’or de Berserk, même le charac design ne diffère pas beaucoup : physiquement Yashima est un mix entre Guts et Zodd, et Yuka (la journaliste dont il est amoureux) est située quelque part entre Casca et Charlotte. Il serait injuste d’y voir un manque d’imagination de la part du dessinateur (passke bon… il en a !!!), ce n’est d’ailleurs pas forcément un mal : je le vois plutôt comme un clin d’œil à ses lecteurs. A part ça, j’étais contente de voir les dessins de Miura dans un contexte autre que la fantasy : le début est bien ancré dans un décor réaliste, les personnages ont des looks très branchés 80’, puis patatras, un tremblement de terre surgit, une vieille sorcière débarque au milieu de momies carthaginoises, et le groupe des héros se retrouve projeté dans un univers post-apocalyptique à la Mad Max^^. Il y a beaucoup de passages que j’ai apprécié au niveau du dessin (notamment l’épave au milieu du désert, et le look du chef des pirates, ou encore les ruines de la Sagrada Familia de Barcelone qui rappelle La Planète des Singes). Et en lisant je ne pouvais pas m’empêcher de penser que, si Miura décidait, aujourd’hui, de se lancer dans un projet complètement différent de Berserk, comme un manga SF, ou une biographie de Vlad Tepes, ce serait vraiment excitant !!!…. Mais bon, faut pas y penser, il faut qu’il finisse Berserk d’abord !
Buronson |
Malgré tout, ça reste une lecture agréable, et pour moi c’est avant tout un rare échantillon de ce que Miura a fait en dehors de Berserk, rien que pour ça je suis donc ravie de l’avoir sous la main^^.
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