Bibliomania : livres en cours

lundi 29 novembre 2010

Bleach


Genre : Manga, Shonen
Auteur : Tite Kubo
Publication japonaise : 2001-….
Editeur français : Glénat

Dans le cadre du Challenge Manga, je me suis engagée à parler de Bleach... Dont voici ma chronique :

Histoire :

Ichigo Kurosaki, 15 ans, japonais aux cheveux hirsutes orange, a deux particularités : il se bagarre beaucoup, et il a le don de communiquer avec les esprits. Un jour il rencontre une Shinigami (« dieu de la mort » en japonais), esprit vêtu d’un kimono noir et muni d’un sabre, qui s’appelle Rukia Kuchiki. Elle lui explique que les Shinigami ont pour mission d’envoyer les « plus » (esprits des défunts) à Soul Society (c’est-à-dire l’au-delà), et de purifier les Hollows (en gros, des esprits tourmentés qui ont un trou à la place du cœur et un masque blanc… Cela revient à tuer des monstres) et de les empêcher d’absorber les plus (car les hollow « mangent » toute l’énergie spirituelle qu’ils peuvent trouver). C’est attirée par l’aura d’un Hollow que Rukia s’est retrouvée chez Ichigo. Elle est très surprise de constater qu’il peut la voir, et est encore plus étonnée quand elle découvre que l’énergie spirituelle d’Ichigo est tellement colossale qu’elle masque celle du Hollow. Or, c’est justement après Ichigo et sa famille que le Hollow en a. Le combat entre Rukia et le Hollow tourne mal, car Ichigo, voulant protéger sa famille, gêne la Shinigami. Celle-ci, gravement blessée, se trouve alors dans l’impossibilité de poursuivre sa mission, et transmet ses pouvoirs à Ichigo, qui, dès lors, devient Shinigami remplaçant…

Mon avis :

Ça me fait tout drôle, avec le recul, de me dire que c’est Bleach qui m’a fait renouer avec le manga, car, entre le Club Dorothée et Bleach… Je n’avais guère lu que Fruits Basket et Monster (deux expériences positives au demeurant, mais j’en étais restée là sans chercher à creuser la question). C’est surtout à partir de mon visionnage de l’anime de Bleach que j’ai découvert l’univers merveilleux des scans, qui m’ont ouvert la porte à de nombreux autres manga… qu’au final j’apprécie beaucoup plus.
Je ne peux pas dire que Bleach soit totalement « mauvais ». A vrai dire, l’histoire est très prenante et pleine de rebondissements, les dessins et la mise en scène sympathiques et dynamiques, les personnages sont hauts en couleurs, et l’humour est au rendez-vous, ainsi que des références appuyées à différents manga, films, et autres (en particulier Dragon Ball, dont Tite Kubo est apparemment un grand fan). L’univers est original et intéressant. En fait, Bleach a plein d’atouts… à la base. Le seul problème, c’est que, sur la durée, ce manga s’essouffle beaucoup : l’histoire fait du surplace (au point que des fois on en vient à se demander s’il y en a toujours une, ou si Tite Kubo a décidé que son manga ne serait plus qu’un enchaînement ennuyeux de duels répétitifs), quant aux personnages, certes, Tite Kubo est très doué pour les introduire de façon spectaculaire, intrigante, cocasse et tout ce qu’on veut, mais après on dirait qu’il ne sait plus trop quoi en faire, et c’est bien dommage, car l’évolution des personnages finit par tomber à zéro, certains meurent alors qu’il aurait été intéressant de les développer davantage, d’autres sont oubliés dans un coin jusqu’à ce que l’auteur se rappelle de leur existence (ou pas ?), et les retournements de situations, révélations, et autres coups de théâtre finissent par tomber à plat, car l’auteur y a recours un peu trop souvent, de façon trop superficielle, et pour seul résultat une surenchère qui finit par tomber dans le grotesque. Alors que dans le premier arc, on avait une bonne progression de l’histoire, on atteignait une bonne intensité narrative, on se sentait vraiment concerné par les personnages, à partir de l’arc des Arrancars et du Hueco Mundo tout l’intérêt retombe, les effets narratifs n’ont aucune portée, bref, c’est un gros pétard mouillé.
Pour ceux qui suivent les scans, l’arc du Hueco Mundo a (enfin !) pris fin (avec une résolution qui, personnellement, m’a laissée franchement dubitative par sa platitude spectaculaire), et le « retour à la réalité » des personnages principaux sera peut-être l’occasion de remettre le manga sur de meilleurs rails. Honnêtement, je continue à suivre ce manga plus machinalement que par réel intérêt (j’ai cette manie absurde de suivre une histoire jusqu’à son dénouement, même si parfois j’arrive, par un puissant effort de volonté, à décrocher, des fois je continue à suivre des séries décevantes alors que j’aurais mieux à lire… Oui, je suis faible.), et je suis un peu blasée par cette série, donc je ne suis pas extrêmement enthousiasmée pas ce possible regain d’intérêt (d’ailleurs, j’y crois pas trop).
En résumé, pour moi c’est un gâchis, une déception. Mais, si on n’est pas trop regardant sur la qualité narrative, ça reste un shonen sympathique et très divertissant. 

Enfin, pour ceux que ma chronique n'aura pas trop rebutés, voici le premier épisode de l'anime (made in youtube, désolée pour la qualité d'image) sous-titré en anglais:


vendredi 26 novembre 2010

Berserk 318

Il est sorti!



A partir de cet épisode, une nouvelle pause, Young Animal est "à court de manuscrits". Avec un peu de chance, la suite viendra vite... Parce qu'avec un cliffhanger pareil, l'attente va être dure!
Vivement la suite!

mardi 23 novembre 2010

Firefly

Genre : SF, space opera
Nombre de saisons : 1
Année de production : 2002

Synopsis :

Après une guerre civile qui a permis à l'Union des Planètes de dominer l'espace, le capitaine Malcolm Reynolds et son équipage s'efforcent de survivre à bord du vaisseau Serenity en effectuant diverses missions (transport de marchandises ou une mission de sauvetage...) sans trop se soucier de la légalité.

Source : Allociné

Joss Whedon
Mon avis :

Arrêtée prématurément après une unique saison, Firefly est une série malchanceuse qui a souffert d’erreurs de programmations, l’épisode pilote ayant par exemple été diffusé en 11e position (sur 14 épisodes en tout, ça fait mal !). A cause de cela, elle n’a pas trouvé son public à temps, ses scores d’audience ont été catastrophiques, et elle n’a pas été reconduite.
C’est dommage, car, sans être une grande série, elle est plaisante et divertissante. Ça ne m’aurait pas dérangé d’enchaîner plusieurs saisons (avec les épisodes dans l’ordre, de préférence^^). Produite par Joss Whedon (oui oui, c’est bien lui, le créateur de Buffy !), Firefly nous entraîne dans un univers de space opera accommodé à la sauce western (tiens, ça me fait penser qu’il faudrait que je regarde l’intégrale de Cow-boy Bebop, un jour !). Malcolm « Mal » Reynolds, incarné par Nathan Fillion, est le capitaine du Serenity, ancien officier des « Manteaux Bruns » indépendantistes (qui ont perdu la guerre face à l’Alliance) reconverti dans la contrebande (et, éventuellement, quelques activités légales par ci par là… Tout ce qui permet de se remplir les poches est le bienvenu !). L’action principale de la série commence lorsque Mal et son équipage se posent sur la planète Perséphone, où ils embarquent une cargaison illégale, ainsi que trois passagers. Ces derniers ne tardent pas à poser problème : tandis que le Serenity traverse l’espace, l’un deux s’avère être un agent de l’Alliance sous couverture, un autre transporte dans ses bagages un caisson cryogénique au contenu étonnant…
Parmi les atouts de la série, on peut mentionner le casting (les acteurs sont tous à l’aise dans leur rôle, Nathan Fillion cabotine à merveille, certaines têtes connues apparaissent de temps en temps), le second degré dont Joss Whedon a le secret, et un univers intéressant (qui aurait mérité d’être développé davantage). Le seul reproche que je lui ferai concerne l’intrigue principale, pas assez exploitée à mon goût (même en prenant en considération le fait qu’il n’y a qu’une saison). J’aurais voulu qu’on nous en dévoile plus, plus vite sur le conflit entre l’Alliance et les Indépendantistes, j’aurais aimé avoir davantage de révélations sur la nature des expériences pratiquées par l’Alliance… au lieu de passer autant de temps sur les tergiversations amoureuses des personnages, un peu trop envahissantes pour moi. Ceci étant dit, j’ai quand même passé un excellent moment avec ces 15 épisodes. Les dialogues sont plus que sympathiques, les personnages hauts en couleurs, et la mise en scène est truffée de bonnes idées (à part peut-être les arrêts sur image du pilote, qui étaient dispensables à mon humble avis^^).
Au final, une impression un peu mitigée, car il est frustrant d’arriver à la fin en sachant qu’il n’y a rien d’autre ensuite, alors que, manifestement, le scénario prévoyait des développements ultérieurs. Joss Whedon a réalisé en 2004 un film, Serenity, pour apporter une conclusion à son histoire, mais cela ne suffit pas à combler le manque. Bref, une série sympathique, mais qui restera à jamais inachevée !

lundi 22 novembre 2010

Le Journal de Bridget Jones

Titre original : Bridget Jones’s Diary
Auteur : Helen Fielding
Edition : J’ai lu
Année de publication : 1996

Résumé de quatrième de couverture :

Célibataire londonienne de 30 ans, Bridget Jones décide de tenir un journal intime et de prendre des bonnes résolutions : arrêter de fumer, perdre du poids et surtout trouver enfin un petit ami correct. Daniel Cleaver le coureur de jupons ? Ou Mark Darcy le psycho-rigide ?
Ce livre fait largement écho à Orgueil et Préjugés de Jane Austen (noms, caractères, histoire...), mais avec une vision contemporaine et extrêmement humoristique. Helen Fielding approche de manière réussie et corrosive sa société dans ce roman ainsi que dans sa suite, Bridget Jones : l'Age de raison.

Mon Avis :

Très éloignée de mon univers familier, la chick-lit est typiquement le genre littéraire qui non seulement ne m’attire pas du tout, mais en plus me fait me sentir comme une extra-terrestre. Le seul titre du genre qui a jamais éveillé ma curiosité, c’est celui-ci. J’ai vu le film il y a des années avec des amis, juste avant que tout le monde se mette à ronfler devant « Vous avez un mess@ge » (je me dédouane de toute responsabilité concernant la programmation).
Helen Fielding
J’avais beaucoup ri avec le film, même si à l’époque je n’avais jamais lu ou vu ou même entendu parler d’Orgueil et Préjugés (eh oui…), ni même de Jane Austen (oh là là !)… Bon, c’était il y a longtemps, hein ! Enfin bref, Renée Zellweger était irrésistible, Hugh Grant ne m’a jamais autant plu, quant à Colin Firth, il était bien sûr incontournable en Mark Darcy. Et je ne peux pas ne pas mentionner la présence de James Callis (qui à l’époque n’avait pas encore incarné l’inénarrable Gaïus Baltar de Battlestar Galactica) dans le rôle de Tom !
Tout cela est bel et bon, mais qu’ai-je pensé du livre ? Sans aller jusqu’à parler de coup de cœur, j’ai beaucoup aimé. C’était une lecture rafraîchissante, sans prise de tête, et très amusante. Les personnages sont un peu caricaturaux (on pouvait s’y attendre) mais pas trop, finalement, et, sans en avoir l’air, le roman aborde des questions plus sociétales que sentimentales ; en mettant en scène sa trentenaire célibataire et son petit univers, c’est de toute une génération de jeunes femmes qu’Helen Fielding tire le portrait à la fois tendre et moqueur (avec une bonne grosse part d’autodérision), et elle fait mouche !
Je lirai la suite avec plaisir, dès que l’occasion s’en présentera !

lundi 15 novembre 2010

Le Trône de Fer

George R.R. Martin
Titre original: A Song of Ice and Fire
Auteur: George R.R. Martin
Genre: Fantasy
Début de la publication: 1996

L’été dernier (ça commence à dater !), bien décidée à renouer avec la lecture loisir que j’avais un peu (beaucoup) négligée depuis quelques années, j’ai voulu profiter de mon temps libre plus étendu pour me plonger dans une immense saga de fantasy dont j’avais entendu des tas de bonnes choses : Le Trône de Fer. Bien que ce soit un genre que j’affectionne beaucoup, je lis en fait assez peu de fantasy (est-ce que ça compte, les relectures compulsives de Berserk ???), alors c’était l’occasion parfaite de découvrir une référence du genre qui ne soit pas écrite par Tolkien^^.
Finalement parvenue au bout des 12 tomes (édition pygmalion), il est temps de faire le point sur cette lecture qui m’aura accaparé pendant un bon moment.

 Synopsis :

Emilia Clarke sera Daenerys Targaryen



Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Edward Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...

(source : Le Trône de Fer, Intégrale, tome 1)

Mon avis :

Comme cela arrive parfois pour des œuvres de longue haleine comme celle-ci, Le Trône de Fer peut être un peu difficile à aborder au début : les personnages sont très nombreux, l’action très éclatée et un peu lente, les intrigues de palais souvent présentes… Il faut s’accrocher pendant un petit moment pour ne pas se laisser embrouiller par la mise en place de l’intrigue, et être vraiment embarqué dans l’histoire. Mais l’effort en vaut la peine, car cette saga est de grande qualité, l’univers captivant, l’histoire haletante. J’ai vraiment été embarquée, je me suis (malheureusement) prise d’affection pour beaucoup de personnages, et j’ai suivi leurs parcours tortueux avec beaucoup d’intérêt.
Jaime Lannister, le Régicide
Une des originalités de la structure narrative du TdF, ce sont les chapitres nommés d’après le personnage dont on nous donne le point de vue : cela aide à s’y retrouver dans l’alternance des points de vue en nous donnant des repères bienvenus (car, d’un narrateur à l’autre, on peut changer tout à fait de zone géographique et de temporalité). D’ailleurs, en parlant de géographie, l’auteur a eu la bonne initiative de nous donner accès à une carte de son univers, ce qui est vraiment très utile pour situer les différents lieux de l’action les uns par rapport aux autres.
Et maintenant, histoire de rentrer un peu dans le vif du sujet, quelques mots sur l’univers : Le Trône de Fer est une saga de fantasy « adulte », dont l’univers n’a rien d’un pseudo passé médiéval idéalisé, où les chevaliers sont preux et courtois, et où le bien l’emportera toujours parce que les héros sont beaux et gentils et qu’ils le valent bien. C’est un univers plutôt sombre et cruel, où l’auteur n’hésite pas à mettre l’accent sur le trivial, le vulgaire, le sordide. Les personnages sont volontiers cyniques et immoraux, l’humour est très noir, et les personnages, principaux comme secondaires, ne sont jamais à l’abri de la mort. La mort, d’ailleurs, est souvent dépeinte comme une chose insensée, absurde, violente, stupide et inutile : la mort est un gâchis, les hommes souffrent, et les Dieux sont ou sourds, ou impuissants, ou terribles, ou morts (c’est selon^^). Le TdF nous plonge dans un monde crépusculaire, dont la décadence manifeste est illustrée par sa grande instabilité politique : la dynastie Targaryien, à force de mariages incestueux, est devenue une lignée démente. Son dernier roi, Aerys, se fait renverser par Robert Baratheon, surnommé dès lors l’Usurpateur, mais cela n’est que le début du « jeu des trônes » impitoyable, où tous les coups sont permis, et les participants nombreux.
Sean Bean sera Eddard Stark
Un autre symptôme de décadence concerne les créatures surnaturelles : les dragons ont disparu il y a plusieurs siècles, et avec eux la magie a perdu l’essentiel de sa puissance. Les barrals, les arbres cœurs vénérés par les mystérieux enfants de la forêt, ont presque tous été arrachés. Au Nord, le Mur de glace retient de plus en plus difficilement les créatures de la forêt hantée : loups-garous, géants… et surtout les Autres terrifiants. Mais, tandis que le chaos envahit le monde des hommes et que l’hiver se rapproche, les créatures magiques gagnent du terrain : les enfants Stark trouvent dans la neige une portée de loups-garous, dont la mère a traversé le Mur. Un astre sanglant prophétise l’avènement d’un « élu », et les dragons pourraient bien renaître dans le feu…

Pour conclure, on ne peut que saluer le soin méticuleux apporté par l’auteur à chaque détail de son univers : des habitudes alimentaires aux modes vestimentaires, de l’héraldique aux poisons, rien n’est jamais laissé au hasard, et le récit est clairement maîtrisé de bout en bout.
Le prochain tome, A Dance With Dragons, doit bientôt être achevé et sortira vraisemblablement au début de l’année prochaine. 
Enfin, une adaptation en série télévisée produite par HBO, très attendue, est prévue pour le printemps prochain (avec notamment Sean Bean dans le rôle d’Eddard Stark, et Peter Dinklage dans celui de Tyrion Lannister). J’ai donc de quoi me réjouir de mon timing pour la découverte de cette saga^^ !

dimanche 14 novembre 2010

Battlestar Galactica



Battlestar Galactica est sans conteste une des meilleures séries télévisées de la décennie 2000. Démarrée en 2003 avec un téléfilm (ou pilote, ou télésuite, ou encore miniseries) sobrement baptisé Battlestar Galactica, elle comprendra en tout 4 saisons et trois films. Elle reprend une autre série du même nom, datant de 1978, et que votre humble chroniqueuse n’a pas vue à ce jour.

Synopsis :

« L'Homme créa les Cylons.
Ils furent créés pour faciliter la vie dans les 12 colonies.
Puis le jour vint où les Cylons décidèrent de tuer leurs maîtres.
Après une longue lutte sanglante, un armistice fut déclaré.
Les Cylons partirent pour un autre monde qui leur appartiendrait.
Une station spatiale éloignée fut construite où...
Cylons et Humains pourraient entretenir des relations diplomatiques.
Chaque année, les Coloniaux envoient un officier.
Les Cylons n'envoient personne.
Personne n'a plus aucune nouvelle d'eux depuis 40 ans. »

Les cylons, robots humanoïdes créés par les humains et dont ils sont devenus les ennemis jurés, ont complètement disparu de l'univers connu depuis la signature d'une trêve une quarantaine d'années plus tôt. Durant ce répit, les humains ont reconstruit leurs mondes (les Douze Colonies), créant de nouveaux vaisseaux et vivant désormais dans une certaine insouciance du passé. Le vieux battlestar Galactica, qui a rendu de fiers services lors de la première guerre contre les cylons, est sur le point d'être démilitarisé et transformé en musée.
C'est le moment que choisissent les cylons pour réapparaître, dotés de nouvelles technologies qui leur permettent de ravager à nouveau les douze colonies humaines. Protégé des virus informatiques ennemis par son obsolescence, seul l'antique Galactica parvient à résister à l'attaque et devient ainsi l'unique escorte militaire d'une flotte spatiale hétéroclite regroupant les derniers survivants de l'humanité. Afin de se donner un nouvel espoir, la flotte de réfugiés part alors en quête d'une mythique treizième colonie qui porterait le nom de « Terre » tandis que les cylons se lancent à leur poursuite, déterminés à les exterminer.

(source : Wikipedia)


Ordre recommandé de visionnage des films et saisons :

Battlestar Galactica Miniseries
Saison 1
Saison 2
Battlestar Galactica : Razor
Saison 3
Saison 4
Battlestar Galactica : The Plan

Mon avis:

Pour ceux qui apprécient les séries de qualité, avec un scénario intelligent, des personnages fouillés et charismatiques, des acteurs inspirés, et une réalisation de haute volée, ne pas connaître cette série est presque criminel.
Battlestar Galactica, en nous narrant l’exode d’une humanité décimée en quête d’une « terre promise » à l’existence incertaine, aborde des questions rarement posées dans une série, et rarement sous un tel angle. Questions d’ordre moral, politique, religieux, philosophique, humain, qui remettent en perspective l’Histoire humaine (on trouve notamment des références évidentes à la mythologie grecque, aux religions monothéistes et à certains épisodes de la seconde guerre mondiale), et avec toujours en arrière-plan une question fondamentale : l’humanité mérite-t-elle de survivre ?
On peut voir Battlestar Galactica comme l’histoire d’une civilisation détruite par ses propres fautes, symbolisées par les cylons, créations représentatives du fameux « syndrome de Frankenstein » honni par Asimov. Sauf que les choses ne sont pas aussi simples, et les cylons ne sont pas des machines froides, implacables et vengeresses, ce ne sont pas des terminators : les cylons sont faits de chair, sont capables de sentiments, et surtout, ils sont croyants (!). Dès lors, qu’est-ce qui distingue l’humain du cylon ? Le docteur Baltar sera un des premiers à se confronter à cette question… d’une manière particulière !
Et en dehors des considérations sur le fond, j’apprécie particulièrement le look rétro assumé (qui évite des effet « hightech » vieillis au bout de dix ans), les petits détails comme les livres dont les feuillets sont coupés en octogones et non en carrés (raffinement purement esthétique qui à la fois nous rappelle que c’est un univers légèrement différent du nôtre, et que la civilisation des douze colonies, est, en effet, une civilisation raffinée), les effets de caméra à l’épaule qui nous immergent dans l’action, comme si on regardait un documentaire et non une série, la musique de toute beauté, et les acteurs très généreux, qui arrivent à donner une grande épaisseur à leurs personnages, qu’il s’agisse de personnages principaux ou de personnages plus « mineurs ».
En bref, Battlestar Galactica est plus qu’un space opera : si les batailles et l’action ne manquent pas, elles ne nous dispensent pas de réfléchir, de nous poser des questions, de nous remettre en question. Au final, 4 saisons magistralement menées pour une série culte dont on se souviendra longtemps. Qu’on adhère ou pas, il FAUT l’avoir vue !

Personnellement, je n’ai qu’une chose a dire : « This show is frakkin’ great ! »

samedi 13 novembre 2010

Pleine Lune II

L'épisode 317 de Berserk est sorti!
Le choix fut difficile. Très difficile. Si difficile que je n'ai pas retenu une, ni deux, mais trois images! Et encore, si j'osais, j'en publierais encore plus!

Dans cet épisode, vous trouverez:

Une sorcière intrépide qui fait du rodéo :

Quelqu'un que j'avais très envie de revoir (il aurait pas grandi, depuis la dernière fois?...) :




















Une apprentie-sorcière qui entre dans la cour des grands :


















La suite dans deux semaines! Mais le plus dur est d'attendre qu'une traduction soit disponible, car cet épisode est bourré de dialogue, et ça a l'air... intrigant^^. Car il y a des choses qui me frappent dans l'attitude des personnages, en particulier vis-à-vis du Moonlight Boy (désolée pour l'anglicisme, mais je préfère cette expression à "l'enfant mystérieux" :p), et j'espère que le texte m'aidera à y voir plus clair.
En tout cas, un épisode excellent, vraiment passionnant (même en ne comprenant rien aux dialogues, c'est dire!^^). Manquerait plus que le Cavalier Squelette et Zodd s'invitent dans la petite cérémonie privée du Dieu de la mer, et le carré VIP sera presque complet!

Edit:

Constatant le nombre de visites sur cette page, je tiens à m'excuser auprès des personnes qui recherchent les scans et qui atterrissent ici. Je ne connais pas les sources pour les scans en français, uniquement celles pour les scans en anglais (pour les trouver, vous pouvez allez sur le site d'Evil Genius ou sur Mangahelpers, entre autres).
Et pendant que j'y suis, je tiens à clarifier ma position vis-à-vis des scans. Je lis régulièrement des scans de manga. Je considère que c'est un moyen simple (et gratuit) de découvrir des manga susceptibles de me plaire, ce qui ne m'empêche pas du tout, en cas de coup de coeur, d'acheter les tomes quand j'en ai les moyens (car la lecture en ligne n'a absolument rien de comparable, en terme de confort, à la lecture papier, et il me semble que la moindre des choses, quand on respecte le travail d''un auteur, c'est d'acheter ses bouquins). Je possède à l'heure actuelle tous les tomes de Berserk publiés par Glénat, et quand ils daigneront sortir les suivants, je me jetterai dessus aussitôt. Si je comprenais le japonais, je ferais peut-être l'effort financier de m'abonner à Young Animal, bien que Berserk n'apparaisse pas dans tous les numéros (loin de là!), et que ce soit un investissement non négligeable pour ma (très) modeste bourse. Mais ce n'est pas le cas, et je dépends donc des scantrads pour avoir ma dose régulière de nouveautés berserkiennes (et vu la politique adoptée par Glénat pour la publication des tomes les plus récents, ma santé mentale est aussi en jeu dans cette histoire! :p).
Bref, tout ce paragraphe barbant et sentencieux peut être résumé par: j'aime Berserk. J'aime Kentaro Miura. J'achète Berserk. Je lis aussi les scans. Mais vous ne trouverez pas les scans ici pour autant^^. Car le but de mes billets est uniquement de signaler la sortie des nouveaux épisodes, en les illustrant par une image (désolée pour mon enthousiasme débordant qui a transformé le 1 en 3), et, éventuellement, en donnant une ou deux impressions très vagues dessus pour éviter de trop spoiler. Voilà. C'est tout.

Vive Berserk, et bonnes lectures!

PS: J'ai aussi changé le titre du billet, avec un peu de chance mon article attirera moins d'âmes errantes à partir de maintenant^^.