Réalisateur: Tom Hooper
Année de production: 2010
Date de sortie: 2 février 2011
Genre: Drame, biographie, film historique
Le pitch :
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
(source : Allocine)
Tom Hooper |
Mon Avis à chaud :
Je ne vais pas mentir, la première chose qui m’a attiré dans ce film, ce n’est pas l’histoire, mais le casting, avec en tête Colin Firth, Helena Bonham-Carter et Guy Pierce. J’ignorais tout du roi George VI, de la part qu’il a prise dans la seconde guerre mondiale, et de ses problèmes d’élocution avant d’entendre parler du film. Quant au réalisateur, Tom Hooper, j’étais complètement passée à côté de son travail jusqu’ici (bien que la mini-série Elizabeth I, qui a valu un Golden Globe à Helen Mirren la même année que sa performance dans The Queen, commence à me faire de l’œil).
Le Roi George VI, père d'Elizabeth II |
Le film s’ouvre sur le discours de clôture du Prince Albert, Duc d’York (futur Roi George VI) pour la British Empire Exhibition à Wembley le 31 octobre 1925 ; d’emblée le spectateur est donc confronté au calvaire que représente son handicap pour le Prince, chaque fois qu’il doit s’exprimer en public, et de la terreur qu’il en éprouve. C’est avec beaucoup de justesse de ton et de pudeur que le film est réalisé et écrit, et les acteurs sont tous magistraux : Colin Firth et Geoffrey Rush sont les deux piliers du film, quant à Helena Bonham-Carter, elle est, comme toujours, lumineuse. J’ai été aussi très agréablement surprise de voir Jennifer Ehle dans le rôle de Myrtle Logue (plus de quinze ans après Orgueil et Préjugés, la voilà à nouveau réunie à l’écran avec Colin Firth !) et David Bamber (un autre rescapé de l’adaptation de la BBC, où il joue Mr Collins^^) qui donne la réplique à Geoffrey Rush.
Très bien écrit et réalisé (comment ça je me répète ?^^), le film happe l’attention du spectateur dès les premières secondes ; alors que j’avais un peu peur de m’ennuyer, au contraire le rythme des scènes est parfait et ne laisse de place à aucun temps mort. Sans jamais verser dans le pathos ni le ridicule, l’histoire qu’on nous raconte suscite l’émotion tout naturellement, portée par des acteurs à la fois très talentueux et très impliqués, tout en mettant en lumière un pan méconnu (et pourtant très intéressant) de l’Histoire du Royaume-Uni, en montrant la famille royale sous un angle inédit.
En bref, Le Discours d’un Roi est un film qu’il faut ABSOLUMENT aller voir !
Je suis bien contente qu'on y soit allées ensemble ! Et quand tu auras une envie de sortie ciné, n'hésite pas ! :)
RépondreSupprimerPour les spoilers, je change juste la couleur de la police. Je mets le texte en blanc, comme mon fond. ^^
Pas de billet sur Black Swan ? :)
Bisous !
Ah, oui, merci pour l'astuce!!! C'est simple mais il fallait y penser!^^
RépondreSupprimerEffectivement il faudrait que je rédige un petit quelque chose sur Black Swan, j'ai aussi ma chronique de Neuromancien à écrire... Je pense que ce ne sera pas avant la fin de la semaine.
Biz!
PS: la prochaine fois on va voir True Grit?^^
C'est vrai que le casting est excellent, le film aussi ;)
RépondreSupprimerBonsoir :)
RépondreSupprimerC'est vrai que le casting est excellent, c'est également ce qui m'a donné l'envie de voir ce film. Finalement j'en ressors vraiment avec un avis positive.