Bibliomania : livres en cours

mercredi 24 octobre 2012

Berserk 332 : NOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!!!

Monsieur Miura est un gros sadique, méchant et cruel. Et pas gentil.

Voyez plutôt:

http://imgbox.com/g/gf2n4egjHm

http://exstorage.net/download/df2142...731de4b1c536e5

Pourquoi, Monsieur Miura? Pourquoi???
*Snif.*
Pas de Skellig cette semaine.
*Snif.*
Pas de Gutsounet. Pas de Cascounette. Pas de Hanafubuku (ou est-ce Hanafukubu ? Je me rappelle jamais).
Je suis très désappointée.
Dire que j’étais prête à m'acheter de quoi faire des margaritas pour trinquer à Elfeumfeum avec ma frangine, tellement j'y croyais.
A la place on a Irvine, la bande du faucon et… ok, on a Rickert et Erica, et ça fait plaisir, mais merde à la fin.
J’espère qu’il y a une putain de sacrée bonne raison pour ce changement de perspective inopportun.

Bon, à part ça, ça a quand-même l'air d'être un bon épisode (comme toujours), où on découvre comment les gens "normaux" vivent le nouvel ordre des choses, et comment les gentils apôtres du gentil Griffith aident les humains à se défendre contre les méchantes créatures astrales. 

Parce que Griffith est super sympa bien sûr, et les God Hand sont les télétubbies, et tous les apôtres sont des bisounours.

Je me demande comment Rickert va réagir face à cette nouvelle bande du faucon...

mercredi 10 octobre 2012

Berserk 331

Et hop!

http://imgbox.com/g/6rjOuxAwni

Très intrigant tout ça. Vivement la traduction!

Shierke pense que l'enfant est peut-être le roi des elfes. Si l'idée se défend, surtout de son point de vue, pour l'instant je suis toujours convaincue que c'est l'enfant de Casca et Guts. Et j'espère que j'ai raison, parce que je préfère que ce soit le fils de Casca et Guts^^.

Prochain épisode le 26 octobre.

vendredi 5 octobre 2012

Rutger Hauer dans True Blood?

D'après TV Line, il jouerait Macklyn, un personnage "mystérieux et sinistre ayant des liens profonds avec Sookie et Jason". Descriptif qui fait évidemment penser à Warlow, ou (pourquoi pas) à Niall.

Si c'est vrai (et j'essaye de ne pas trop m'emballer, là), est ce que je peux juste dire : OH. MY. FUCKING. GOD.

Rien que Robert Patrick qui joue le papa d'Alcide, c'était une putain de bonne surprise. Mais ça, ça, je n'ai pas de mots.

J'ai eu mes périodes de doutes (*cough* saison 4 *cough*) mais cette fois c'est officiel : j'aime True Blood.


mardi 29 mai 2012

The Rains of Castamere



And who are you, the proud lord said,
that I must bow so low?
Only a cat of a different coat,
that's all the truth I know.
In a coat of gold or a coat of red,
a lion still has claws,
And mine are long and sharp, my lord,
as long and sharp as yours.
And so he spoke, and so he spoke,
that lord of Castamere,
But now the rains weep o'er his hall,
with no one there to hear.
Yes now the rains weep o'er his hall,
and not a soul to hear.


Par The National, chanson qu'on peut entendre au générique de fin de l'épisode 9 de Game of Thrones.
Je viens de le regarder, et j'en ai encore des frissons.

lundi 28 mai 2012

Le Trône de Fer, tome 5 : A Dance with Dragons


Un an. C’est grosso modo le temps qu’il m’aura fallu pour venir à bout de ce tome. Un record.
Il y a plusieurs explications : c’est une période de ma vie où j’étais trop (pré)occupée par une tonne d’autres choses que mes lectures, et où il se passait facilement plusieurs mois sans que je lise une ligne. J’ai acheté le livre en anglais, et mon rythme de lecture en français n’est déjà pas exceptionnel. Le volume est gros, lourd, je ne pouvais pas le transporter avec moi dans mon sac déjà lourd où je trimballe à peu près toute ma vie, ce qui fait que je ne pouvais pas le lire quand j’en avais vraiment le temps ou l’occasion (principalement pendant mes trajets en bus et métro) et le livre restait sur ma table de chevet en permanence.
Mais j’aurais peut-être trouvé plus de temps pour ADWD si ses pages m’avaient passionnée. Ce tome était long. Exaspérant. J’ai mis un an à le lire, car je savais qu’à chaque fois que je me lançais dans un chapitre, je devrais affronter des pages et des pages de détails superflus, de personnages interchangeables dont on ne se rappelle jamais qui est qui, qui fait quoi, qui a trahi qui et couché avec machine et tué untel et peut-être comploté avec bidule (en plus quand on passe de la vf à la vo, certains noms changent, ça n’aide pas).
Ça ne veut pas dire que ce tome était mauvais ou complètement inintéressant. Mais je n’ai jamais réussi à rentrer dedans, et pendant un moment j’ai bien cru que je n’arriverais jamais au bout.
Mais finalement j’ai réussi (ouf !), et, bien que pas très enthousiasmée par ma lecture, en voici mon compte-rendu.

Les narrateurs dans ce tome :

Tyrion ; Daenerys ; Jon Snow ; Bran ; Quentyn Martell, prince de Dorne ; Davos ; Theon Greyjoy ; Griff (Jon Connington) ; Asha Greyjoy ; Melisandre ; Areo Hotah (Dorne) ; Arya ; Jaime ; Cersei ; Barristan Selmy ; Victarion Greyjoy ; Kevan Lannister.

Donc, 17 narrateurs en tout pour un seul tome. Rien d’étonnant à ce qu’il y ait un sérieux problème de rythme : plein d’arcs différents, narrés du point de vue de personnages plus ou moins insipides (Quentyn, Davos, Griff, Hotah, Selmy, Kevan), des histoires qui font du surplace (Jon) et mettent trois plombes à décoller (Daenerys)…
En plus certains personnages étaient particulièrement agaçants dans ce tome : à chaque fois que Tyrion pense à son père ou Tysha, à chaque fois que Jon Snow mentionne Ygritte, et à chaque fois que Daenerys rêve à son vaillant capitaine, j’ai eu sérieusement envie de les baffer. Arya et Bran ont échappé à ce syndrome, mais en contrepartie on ne les voit pas beaucoup (et pas assez à mon goût. Surtout Arya). Théon et Cercei arrivent à devenir les deux personnages les plus intéressants et même les plus sympathiques de ADWD.

Métaphoriquement (ou littéralement), les personnages principaux de ce tome dansent tous avec des dragons : Jon, au Mur, doit jongler entre les exigences de la reine Selyse, les manipulations de Mélisandre, et certains membres de la garde de nuit qui voient d’un mauvais œil ses affinités avec les sauvageons, que Jon veut enrôler pour la défense du Mur. Tyrion, en fuite, a sa tête mise à prix par Cercei ; la complicité de Varys lui permet de rencontrer Illyrio, qui lui propose de rejoindre Daenerys à l’autre bout du monde… Entre deux bitures et une contemplation du suicide, il finit par accepter : il n’a rien de mieux à faire. Le périple sera long, semé de rencontres improbables, et prendra un cours imprévu. Daenerys, ayant conquis la ville de Meereen, est harcelée par les Fils de la Harpie et veut obtenir la paix à tout prix. Dans cet objectif, elle en vient à faire d’énormes concessions : l’esclavage est rétabli, et elle épouse un noble de Meereen. En plus de cela, elle découvre que l’un de ses dragons, Drogon, a dévoré une petite fille : elle réagit en faisant enchaîner Rhaegal et Viserion dans les entrailles d’une pyramide, pendant que Drogon, hors de contrôle, hante la mer dothraki. Théon Greyjoy, à Winterfell, a été capturé et torturé par Ramsay, le bâtard psychotique et sadique de Roose Bolton. Ecorché vif (entre autres joyeusetés), Théon a perdu la raison et est devenu sa créature. Mais alors que Bolton veut se servir de lui pour organiser un mariage entre Ramsay et une fausse Arya Stark, Théon commence à retrouver ses esprits, et il entrevoit une chance de se retourner contre son bourreau. Cersei Lannister, emprisonnée par le Haut Septon, doit mettre son orgueil de côté et payer un prix amer pour retrouver une liberté relative.
Tous ces personnages (et quelques autres) dansent avec des dragons : au sens littéral, danser avec les dragons signifie voler sur leur dos, les soumettre à sa volonté en les dirigeant comme une monture. C’est une danse extrêmement périlleuse, et il n’est pas donné à tout le monde de s’y livrer avec succès. Malheureusement, l’échec signifie souvent la mort, la douleur, et toujours de lourds sacrifices.
Dans ADWD, les personnages principaux sont en proie à des déchirements internes, au doute, à la tentation, à l’hésitation : en croyant faire leur devoir, ou en croyant agir honorablement, ou en se complaisant dans le déni, ils s’éloignent des chemins qui étaient tracés devant eux, perdent de vue leurs objectifs initiaux, perdent leur identité ou leur intégrité. En voyant des ennemis partout, ils cèdent à la paranoïa, prennent des décisions hâtives, se fourvoient dans des pièges ou s’enlisent dans des situations inextricables. En se trompant d’alliés, ils se laissent manipuler, se laissent séduire par des personnages dont les véritables intentions sont inconnues ou douteuses. C’est le tome des erreurs, des errances, des remises en question. Mais la remise en question n’est pas forcément une mauvaise chose : c’est l’occasion de faire table rase, de retrouver une vision claire, nette, pure, de se débarrasser de ce qu’on croyait essentiel (et qui ne l’était pas) pour rebondir, obtenir une seconde chance, et, pour certains, se racheter.
Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il ne se passe rien dans ADWD, parce qu’il se passe quand même des choses. Mais c’est clairement un tome centré sur l’introspection, sur le repli et le retour sur soi, sur le passé, sur les regrets et les déceptions, sur les « et si j’avais pris telle décision à tel moment, est-ce qu’on serait dans une merde pire ou moins pire à l’heure actuelle ? », sur les « je ne suis pas à la place où je devrais être, je ne suis pas fait pour ce que je suis en train de faire, mais je le fais quand-même tout en sachant que ça va mal finir », sur les « oh et puis merde, si j’envoyais tout balader ? » (euh, peut-être que je projette un peu ma vie personnelle dans mon interprétation de ce livre. Un tout petit peu^^).

Bref, c’est un tome assez difficile pour le lecteur, lourd à digérer, et je suis heureuse de l’avoir fini.

A part ça, la saison 2 de la série me plaît bien (8 épisodes visionnés jusqu’ici) et je suis contente de ne plus avoir le tome 2 en tête dans ses moindres détails, ce qui m’évite les comparaisons avec la version livresque et les inévitables déceptions qui vont avec. J’écrirai peut-être un petit billet après avoir vu la saison dans son intégralité !

lundi 21 mai 2012

You blocked me on facebook, and now you're going to die!

Oui, je suis une vieille mémé réac et parano qui ne veut pas être fichée sur Facebook.

Et cette musique me fait tripper :




Quelqu'un a même eu l'excellente idée de l'utiliser pour faire une vidéo fort sympathique sur le seul personnage vaguement intéressant de The Vampire Diaries (oui, je regarde TVD. J'ai honte.) :



Oh que j'aime le rire de Vincent Price à la fin!^^


Allez, on est plus à ça près, faisons-nous plaisir :

jeudi 17 mai 2012

Once Upon a Time...


La saison 1 vient de s’achever, j’ai du temps à perdre, alors profitons-en !

Pitch :

Emma Swan s’apprête à fêter son 28ème anniversaire seule dans son appartement, quand quelqu’un frappe à sa porte : Henry Mills, un gamin qui clame être le fils qu’elle a abandonné dix ans plus tôt… et lui demande de l’accompagner chez lui, à Story Brooke.
Henry a une théorie particulière : d’après lui, tous les habitants de Story Brooke sont des personnages de contes de fées, frappés par une terrible malédiction : exilés dans notre réalité sans magie, ils ne se rappellent pas qui ils sont et sont privés de leur happy ending, leur existence figée dans le temps. Emma serait la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, dont la destinée est de rompre le sortilège. Quant à Regina Mills, la mère adoptive d’Henry, et maire de Story Brooke, elle ne serait autre que la Méchante Reine, celle qui a jeté le maléfice…
Bien sûr, Emma ne croit pas un traitre mot de ces délires enfantins, et n’a qu’une envie : déposer Henry chez sa mère et repartir au plus vite. Mais il n’est pas facile de quitter Story Brooke une fois qu’on y a mis les pieds…





Mon avis :

Créée par Adam Horowitz et Edward Kitsis (oui oui, des rescapés de Lost !), la série revisite les contes de fées que nous connaissons tous. Elle se construit sur une alternance entre les événements du « monde réel » et les flashbacks féériques, et chaque épisode se concentre sur l’histoire d’un personnage en particulier (tiens… comme dans Lost ! Ça alors !).

Once Upon a Time est une série sympathique, mais qui n’est pas dépourvue de défauts.  

Commençons donc par les défauts :

- les références à Disney, ça va bien 5 minutes, mais au bout d’un moment, ça devient lourd. Surtout que, sans vouloir heurter la sensibilité des nostalgiques, Disney a charcuté et massacré sans vergogne pratiquement tous les contes qu’ils ont portés à l’écran. Je dis ça alors que, gamine, je regardais La Petite Sirène en boucle. Puis j’ai découvert la version d’Andersen, et ce fut le début du divorce entre moi et Disney.
- Blanche-Neige et son Prince Charmant sont gavants. VRAIMENT gavants. Dans le genre, gavants au point de nous plonger dans le coma. Sérieusement.
- Dans l’ensemble, le propos reste très gentillet. L’idée de relier les contes de fées à des problématiques réelles / réalistes est intéressante, mais on finit irrémédiablement par s’enliser dans une guimauve de bons sentiments. Et c’est bien dommage, car il y avait du potentiel pour faire quelque chose de tellement mieux.
- La qualité des épisodes est assez inégale : certains sont médiocres et ennuyeux, d’autres carrément géniaux (Skin Deep !!!!)… Mais peut-être que cela est lié aux personnages auxquels lesdits épisodes sont consacrés…

Heureusement, il y a des qualités qui viennent contrebalancer ces défauts :

- Si Blanche-Neige / Mary-Margaret et Charming / David me donnent la nausée rien qu’à les voir à l’écran, il y a d’autres personnages dont je ne me lasse pas. Je le dis sans détour : la seule et unique raison pour laquelle j’ai regardé cette saison jusqu’au bout, c’est l’immense Robert Carlyle dans le rôle de Rumplestiltskin. Même si vous détestez Disney, si, comme moi, les bons sentiments à outrance vous donnent des boutons, regardez quand-même cette série. Pour lui.
- Même si l’écriture a des ratages, les auteurs arrivent à éviter les écueils du manichéisme primaire : Rumplestiltskin / Mr Gold est un peu le Ben Linus de Once Upon a Time : un personnage comme je les aime, complexe, profond, torturé, tordu, et… fun. Et improbablement sexy^^. (est-ce que je suis la seule à trouver que Michael Emerson a un petit quelque chose ?...). Regina est plus difficile à trouver sympathique, et beaucoup plus sombre, mais elle a aussi ses moments, dans un tout autre style. Dans l’ensemble, aucun personnage n’est vraiment tout noir ou tout blanc, les « gentils » aussi ont leurs faiblesses et font souvent des choix foireux. Bref, tout est affaire de choix, rien n’est jamais gravé dans le marbre, et c’est un des ressorts qui donne de l’intérêt à Once Upon a Time.
- Le casting : j’ai déjà parlé de Robert Carlyle ; on retrouvera aussi Jennifer Morrison (assez convaincante dans la peau d’Emma, qui la change du Dr Cameron), Emilie de Ravin dans le rôle de Belle (Lost, quand tu nous tiens…), et des apparitions furtives de la délicieuse Kristin Bauer van Straten (Pam de True Blood).

En conclusion :

Vous l’aurez compris, à mes yeux Once Upon a Time n’est pas la révélation du siècle, mais ça reste une série très regardable et divertissante. On s’amuse à essayer de deviner qui est qui, on a souvent des surprises, et certains personnages valent vraiment le détour. Je regarderai la saison 2 avec plaisir !

mercredi 15 février 2012

La Chair et le sang VS Berserk


Dans la catégorie « tout est bon à prendre pour éviter de bosser » et « j’en ai marre d’attendre la traduction de l’épisode 327 de Berserk qui est diantrement bon mais que je comprends rien à ce que les gens ils disent dedans », voici une petite étude comparative de mon cru (pas que ça aille bien loin, mais bon) entre Berserk et une de ses références de base : La Chair et le sang (Flesh+Blood en anglais), film de 1985, sanglant, violent, barbare, cruel (etc) de Paul Verhoeven (oh, que je kiffe les références de Kentaro Miura !), mettant en scène une bande de mercenaires au temps des cassages de château, qui rêvent de gloire et de fortune, et finissent sacrifiés sur l’autel de l’ambition des autres.
Yep.
Ambiance très « Âge d’or », quoi.


Synopsis du film :

« En Europe, au 16e siècle, une bande de mercenaires, menée par Martin, sort vainqueur d’une bataille pour le compte du Seigneur Arnolfini. Mais lorsqu’il est trahi par ce tyran, Martin prend les armes et se retourne contre son ancien chef. Les mercenaires enlèvent alors Agnès, la future épouse de Stephen – le fils d’Arnolfini – et se réfugient dans un château dont ils se sont emparés. Pour sauver sa vie et se protéger de ses hommes, Agnès manipule Martin. Pendant ce temps, Stephen installe un siège autour du château pour récupérer sa belle. »

(jaquette du DVD)


Rien qu’à la lecture du synopsis, on voit bien que l’histoire présente quelques similitudes très frappantes : une bande de mercenaires, un leader charismatique, une trahison impardonnable, un individu qui se révolte contre son destin, des batailles médiévales…

Mais là où les ressemblances sont vraiment sympa, c’est dans les détails. Car Miura est un grand amoureux des détails. Et il y a des tas de petits éléments, dans La Chair et le sang, qu’on peut s’amuser à retrouver, sous une forme ou sous une autre, dans Berserk.


Allons-y gaiement :

Tout d’abord, un petit truc important que je ne peux pas laisser passer : Kentaro Miura a déclaré que, physiquement, la principale inspiration pour Guts est Rutger Hauer (est-ce que j’ai déjà mentionné à quel point je KIFFE les références de Miura ?...).



Hum... Rutger Hauer et Brion James dans le même film? Oh, hé, attendez, j’ai comme une impression de déjà vu, là…



Aaaah, nostalgie. Le temps où Ridley Scott réalisait des chefs d’œuvres. Le temps où les adaptations de Philip K Dick n’étaient pas des daubes hollywoodiennes.
En plus Verhoeven a réalisé ma deuxième adaptation ciné préférée de PKD :


Mais je m’égare.

Outre le physique, Martin est, à mes yeux, le personnage le plus proche de Guts dans F+B (malgré des situations qui le mettent plutôt en parallèle avec Griffith… tout est entrelacé) :

Un mercenaire expert du maniement de l’épée, d’humble naissance, illettré, qui a la vie dure, absolument increvable, grand, fort, viril, un peu psycho sur les bords (tout ça tout ça), et dont la capacité de survie repose essentiellement sur le pragmatisme et l’expérience acquise sur le terrain : Guts / Martin est un pro de la survie. Il est illettré, mais pas stupide (loin de là), ni complètement inculte d’ailleurs. Il sait exploiter toutes les situations, et il est un leader naturel.

Martin / Guts et sa bande sont trahis par leur capitaine / général, ce qui conduit à une situation désespérée et dramatique.
Céline (Susan Tyrrell), qui clame être enceinte de Martin, perd son enfant prématurément à la suite de ces événements.

On peut aussi faire le parallèle avec Shizu et Gambino : Shizu est victime d’une fausse couche, ce qui la laissera marquée à vie… De même l’infortunée Céline perd son bébé (qui finira dans la boue…), ce qui n’est pour elle que le début d’une suite de misères sans fin, au bout de laquelle elle aura tout perdu.



Martin décide de se venger contre celui qui est responsable de leurs malheurs : Arnolfini. Mais leur combat semble perdu d’avance, car la fatalité joue en faveur de ceux qui sont déjà favorisés : les riches et les puissants…

Finalement, malgré l’acharnement du sort, Martin se sortira vivant de l’aventure, seul, avec son épée et un ballot, dans la fumée, s’éloignant dans un décor apocalyptique…



Evidemment, je ne peux pas non plus passer à côté des parallèles Martin / Griffith, qui sont si nombreux et si éloquents :

Martin / Griffith, chef mercenaire charismatique, inspire naturellement chez ses hommes la loyauté, l’affection, l’admiration, voire le fanatisme. Pour Martin, ce fanatisme est incarné par un personnage bien particulier : le Cardinal. Religieux psychotique qui fait intégralement partie de la bande, et qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte en butant les blessés et les « impies », cet intéressant personnage voit des présages partout et élève Martin au rang de figure messianique, censée conduire la bande à la richesse, la gloire et le salut, et qui partagera absolument tout avec les siens.


Bien sûr, quand on décrit la personnalité du Cardinal, on pense à une autre figure religieuse au fanatisme forcené, qui sert de précurseur à l’arrivée d’un « messie » douteux : Mozgus.


Martin ne croit pas vraiment aux prophéties du Cardinal, mais étant donné que le Cardinal est un gros psychopathe extrêmement dangereux, il décide de jouer le jeu… tant que ça l’arrange. Quitte à forcer un peu le « destin » de temps en temps^^. Oui, Martin / Griffith est un peu manipulateur et opportuniste comme ça… Il est aussi ambitieux et aspire à une condition meilleure, ce qui le pousse à la folie des grandeurs.

Après une embuscade réussie dont Arnolfini sort grièvement blessé, Martin et sa bande acquièrent un otage très intéressant : Agnès (Jennifer Jason Leigh), la fiancée de Stephen, le fils d’Arnolfini. Je parlerai d’eux plus en détail un peu plus bas. Martin veut Agnès pour lui seul : ce désir le pousse à tricher un peu avec les signes du Cardinal, ce qui provoquera leur perte à tous.
Mettez ça en parallèle avec Griffith qui perd tout après sa nuit avec Charlotte…

Après, il y a des parallèles qui sont vraiment dans les détails visuels ou autres :

La distinction par la couleur blanche

La coupe empoisonnée

La scène où Martin nargue Stephen avec Agnès rappelle un peu la scène entre Femto, Casca et Guts.


Mais il y a un autre personnage, dans F+B, qui rappelle tour à tout Guts et Griffith : c’est justement le principal antagoniste de Martin : Stephen.

Je dois avouer que j’ai beaucoup de mal à éprouver de la sympathie pour Stephen. J’admets qu’il a un certain courage. Mais j’ai un fort parti pris pour Rutger^^.

Et franchement, dès la scène d’introduction de Stephen, je ne peux pas m’empêcher de penser à un autre personnage de Berserk, un fils à papa qui se rend bien ridicule d’entrée de jeu : l’inénarrable Magnifico.

Là où Stephen me paraît impossible à trouver sympathique, c’est que ses motivations profondes sont égoïstes et fondées uniquement sur la valorisation de soi. Il est ingénieux, intelligent, plein de ressources, et tenace. Mais pour quoi se bat-il ?
- pour prouver la validité de ses théories scientifiques, mettre en avant ses compétences d’ingénieur, et flatter son ego.
- pour venger l’honneur de son père blessé (qui n’aurait pas été blessé s’il n’avait pas trahi ses hommes à la base, hein), n’hésitant pas à bousiller la vie d’autres gens pour obtenir ce qu’il veut.
- pour récupérer sa fiancée qu’il connaît à peine, et qu’il semble considérer plus comme une « propriété » qu’on lui a volée que comme une personne de chair et de sang.

Si l’on compare sa situation à celle de Martin, ses motivations en paraissent d’autant plus creuses.
Fin bref.

Qu’est-ce qui rapproche Stephen de Guts ?

Justement sa ténacité, le fait qu’il revient toujours à la charge, infatigablement.

Et, principalement, des situations parallèles :

La scène du baiser


Dont le décor enchanteur rappelle bien entendu l’arbre des pendus de Berserk


La flèche dans la main

Son habileté à exploiter les lois de la physique, et notamment la foudre

Qu’est-ce qui le rapproche de Griffith ?

Ses talents de stratège

Et certaines situations :

Une partie de chasse aristocratique vire au speed dating.

La princesse trouve moyen de se faire courser par son futur fiancé… Mais Agnès n’a pas grand-chose à voir avec cette godiche de Charlotte.


Et pour continuer sur les parallèles entre les personnages, on peut parler un peu de la bande de mercenaires… et des autres.



Summer / Corkus:
Celui qui remet régulièrement en question Martin / Guts. Sa grande faiblesse, ce sont les femmes.

Little John / Rickert :
Juste parce que c’est le gamin de la bande.

Karsthans / Judeau :
Meilleur pote de Martin / Guts, loyal jusqu’au bout, meurt en martyr. J’aime bien Brion James, mais je trouve quand même Judeau vachement plus sexy que Karsthans. Et profond. Et… et… et… j’écrirai peut-être un article sur lui, un jour, éventuellement.
(va se moucher et essuyer une petite larme)

Polly / les prostituées d’Albion :
Rien que l’image de la prostituée sous une tente, ça évoque tellement de moments… On se rappellera que la bande de Gambino aussi était suivie par des femmes.

Hawkwood :
Encore un personnage qui tient à la fois de Griffith (rien que le nom…) et de Guts. De Griffith car il trahit ses hommes (quoique je sympathise infiniment plus avec les circonstances d’Hawkwood qu’avec celles de Griffith), de Guts à cause de sa relation avec Clara : voir Hawkwood et sa petite nonne à moitié folle, vivant en ermites dans leur petite maison, m’évoque Casca chez Godo.
Hawkwood est un homme en quête de rédemption : se sentant responsable du sort de Clara, une jolie nonnette brune aux yeux noirs qu’il a grièvement blessée par erreur, ce chef mercenaire fatigué décide de se retirer pour la soigner (mais ce faisant accepte de sacrifier ses hommes). Cependant Stephen ne tarde pas à revenir le chercher pour qu’il reprenne du service et l’aide à mater son ancienne armée, menaçant au passage d’enfermer Clara dans un asile de fous (toujours très sympa, ce Stephen). Hawkwood survivra à la peste, et remportera la bataille. Mais à quel prix ?
Hawkwood est l’un des rares personnages de F+B (peut-être le seul) à être fondamentalement aux prises avec sa conscience (même si ses sentiments vis-à-vis de Clara restent un peu ambigus). Je l’aime beaucoup, et j’adore la façon dont il est filmé dans cette scène, où il ressemble carrément à un samouraï :


Clara / Casca :
On ne sait pas grand-chose de Clara avant qu’Hawkwood lui éclate la tête à coup d’épée, à part que c’est une nonne, et qu’elle a la gâchette facile.
Et Casca a toujours eu un petit côté Jeanne d’Arc (motif qui est repris plus tard avec Farnèze et Sonia dans Berserk) : vierge guerrière, qui voue à son leader une adoration fanatique et le voit comme un messie, un envoyé de Dieu, une idole sacrée.
Après sa rencontre funeste avec Hawkwood et son épée, cette pauvre Clara ne sera plus jamais la même : souffrant à vie de problèmes neurologiques, elle est devenue simple d’esprit, et les contrariétés lui donnent des crises de violence incontrôlables. Accablé par la culpabilité, Hawkwood cherche à se racheter en veillant personnellement sur elle : il vit avec elle dans une maison retirée, où ils cultivent un potager et mènent la vie la plus paisible possible. Jusqu’à ce qu’Hawkwood soit obligé de se casser (et alors qu’advient-il de Clara ? Est-elle capable de mener une existence autonome ?).


Agnès :
Je me rends compte que j’ai encore très peu parlé d’Agnès, qui est pourtant un personnage central de F+B. C’est qu’elle ne correspond vraiment à aucun personnage de Berserk en particulier.
Une des caractéristiques principales d’Agnès, quand-même, est son incroyable instinct de survie. Petite noble tout juste sortie du couvent, Agnès est curieuse, subversive, s’intéresse à la sorcellerie et à l’acte amoureux, et est une redoutable séductrice. Elle a aussi un comportement horrible avec sa servante. Son caractère un brin psychotique et sa fascination pour « l’investigation de la nature » pourraient éventuellement la rapprocher de Farnèze.
Agnès est promise à Stephen. Elle s’en réjouit, et fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que la nuit de noce se passe de façon à ce que son tendre époux soit satisfait d’elle (en observant la nature à l’œuvre, dans les buissons). Malheureusement, Stephen n’est pas spécialement emballé par l’idée du mariage, parce qu’il a carrément mieux à faire (comme, par exemple, faire exploser les soldats de son père). Agnès en est fortement vexée, et s’emploie (avec succès) à le faire changer d’avis, et lui prouve qu’elle a une curiosité scientifique au moins aussi développée que lui. Elle l’ensorcelle littéralement en lui faisant manger une racine de mandragore.
Mais l’idylle est de courte durée : Martin et sa bande attaquent leur convoi, et Agnès est accidentellement capturée. Quand elle est découverte, elle se débrouille pour séduire Martin, et échappe ainsi à une tournante (elle est quand-même violée par Martin…). Dans une situation extrêmement précaire, elle commence alors à jouer à un jeu dangereux : elle entretien une liaison avec Martin, qui devient ainsi son protecteur, tout en maintenant la flamme de Stephen, pour qu’il ne l’abandonne pas à son sort, se batte pour elle, et la sorte de là.
En fin de compte, Agnès a bien du mal à choisir entre le jeune nobliau auquel elle est fiancée et la grande brute de mercenaire qu’elle a dans le sang (mais qui est un peu dangereux, quand-même). Finalement, cette petite anguille manipulatrice arrivera à se sortir de tous les périls, aux dépens de tous les autres.

Miel et Orbec / Raban et Owen :
Est-ce que je suis la seule à m’être toujours questionnée sur l’homosexualité entre Raban et Owen ?


Enfin, quelques dernières petites images :

Canons
Dans Berserk, Miura aime bien perturber nos références historiques en mélangeant des éléments de plusieurs périodes : les batailles médiévales rencontrent l’ère du canon.


Mandragore

Scène du bain

Bout de bois dans l’œil

Le chandelier est une arme comme une autre


Pour conclure :

La Chair et le sang est un film que je recommande absolument, pour ses qualités intrinsèques : une fable violente et cruelle, où aucun personnage ne s’en sort moralement ou physiquement indemne.
Et, en tant que source d’inspiration berserkienne, c’est un excellent exemple pour comprendre comment fonctionne l’imagination de Miura : à partir d’une image ou d’une idée, d’une forme, d’un objet qui le frappe, il l’assimile, l’intègre à son propre univers visuel et thématique, et le transforme en pièce de son monumental patchwork d’une façon telle qu’il est à sa place, parfaitement intégré, indissociable de l’ensemble. Ce sont de tels détails qui donnent à l’univers de Berserk son épaisseur, sa complexité, sa crédibilité, et aussi sa poésie.
Et c’est aussi fascinant de voir à quel point la culture occidentale joue une part importante dans les références de Miura.

Et je vais m’arrêter là de mes divagations, parce que j’en ai encore écrit des tartines indigestes !

samedi 4 février 2012

Berserk Golden Age I : les dix premières minutes




Merci à thedigitalsin pour nous en faire profiter!

Mon avis:

Ma partie préférée reste... le générique (je n'en dis pas plus là-dessus). Mais malgré des images 3D pas toujours très bien intégrées (les visages des soldats sont trop zarb, et les mouvements sont pas franchement fluides), ces 10 premières minutes sont supérieures à ce à quoi je m'attendais (et heureusement, parce que mes attentes n'étaient guère élevées). J'ai vraiment hâte de revoir cet extrait non censuré, et la suite!

J'ai particulièrement apprécié les efforts faits au niveau de la mise en scène, et la petite séquence avec le bébé qu'on sort des décombres... (même si j'aurais, de loin, préféré un vrai flashback).
J'ai aussi bien aimé voir Judeau, Corkus et Casca commenter le combat Guts / Bazuso (c'est plus sympa que si c'étaient des soldats lambda, et ça permet d'introduire le point de vue de chacun... et puis c'est un film, donc il faut rentabiliser, hein^^).
Sur le moment, voir Guts sauter partout m'a un peu fait grincer des dents, j'aurais préféré qu'à ce stade de l'histoire on s'en tienne vraiment à quelque chose de crédible dans un contexte "réaliste", mais bon. C'est pardonnable.

Impossible de se faire une vraie opinion sans avoir vu le film en entier, mais au moins ce sneak peek a vraiment fait son job pour moi : j'ai besoin de voir le reste!

Et Susumu Hirasawa est un dieu. (Kentaro Miura aussi, mais ça, ça va de soi!)



Edit:

Un 2e lien de meilleure qualité (sans tous les bidules autour):



Le second film est prévu le 23 juin au Japon.


Re-edit :

A l'occasion de la sortie de son album (qui coïncide avec la sortie du film), Susumu Hirasawa a mis en ligne sur son site une courte version d'Aria, le morceau qui est joué pendant le générique.
Arigato gozaimasu!



vendredi 3 février 2012

jeudi 2 février 2012

Berserk 326… et précédents

Bon alors je n’ai toujours pas lu de traduction pour le 326, et avec mon absence prolongée j’ai beaucoup de retard à rattraper, alors on va y aller en freestyle…
Par où commencer ?

Du côté des sirènes :

Elle s’appelle Isma, la jolie petite sirène…



Sa transformation se déclenche quand une voix mystérieuse issue des profondeurs marines l’appelle avec son nom, son véritable nom, le nom de sa forme astrale.
On apprend, par la même occasion, que quiconque connaît le vrai nom d’une créature astrale peut en prendre le contrôle. Magnifico, toujours motivé pour son plan machiavélique de trafic d’elfes, est tout ouïes (no pun intended).
Plus sérieusement, l’introduction de ce petit détail technique jouera probablement un rôle dans l’intrigue principale : est-ce que la prise de contrôle sur les créatures astrales fait partie du plan des God Hand ? Est-ce que Griffith, roi et messie de la toute nouvelle Falconia, va apprendre à ses sujets à se rendre maîtres du nouveau monde de cette manière, pendant qu’ailleurs les humains se feront bouffer par villes entières, proies sans défenses des trolls et des tentacules ? One can wonder.

A part ça, Isma part courageusement affronter le Dieu des mers (parce qu’elle en a, cette petite !) rejoignant toute une tribu de merrows, dont… sa mère (oui, la voix mystérieuse mentionnée plus haut, c’est elle). Pour lutter contre le monstre, leur arme, c’est leur chant. Qui a pour effet de ralentir le cœur du Dieu des mers (je crois ? En attente de la traduction…).


Pendant ce temps-là, Guts est mal. Très mal :
 
Les battements du cœur du Dieu des mers émettent de fortes vibrations qui ont un effet terrifiant sur son état de santé. Après avoir combattu les gros poissons qui protègent le cœur, il est complètement aveugle et sourd, et il ne sent plus son corps. Du sang lui sort par tous les orifices. Il est à peu près paralysé. Autant dire que c’est pas la joie.

En désespoir de cause, et pour la première fois (me semble-t-il ?), Guts en appelle à la bête (alors que d’habitude la bête se manifeste d’elle même) pour une alliance mutuellement consentie contre l’ennemi. Ça fonctionne : Guts parvient enfin à occire le monstre d’un bon coup de Dragonslayer dans le cœur.



Par contre, Shierke se fait éjecter, et ne peut plus l’aider, tandis qu’en expirant, la pieuvre géante vomit tout ce qu’elle avait dans l’estomac et se dégonfle comme une baudruche.



Questions :

Est-ce que Guts est expulsé avec le reste, ou est-ce qu’il est toujours à l’intérieur du monstre ? Est-il toujours conscient ? Si oui, est-il lucide ? Dans tous les cas, il ne pourra pas survivre sans aide, car dans son armure, il coulera à pic. Et s’il est en mode berserk, le Moonlight Boy n’aura plus qu’à se mettre au boulot.

Guts sera-t-il en état de marcher quand ils arriveront à Elfhelm, ou sera-t-il dans le coma ? Sera-t-il toujours dans le même état quand Casca retrouvera la raison ?... Ça risque d’être joyeux, les retrouvailles…
:’(

Kentaro Miura a dit, dans une interview récente, qu’on allait en apprendre plus sur les God Hand d’ici peu (c'est-à-dire d’ici 1 an en étant optimiste… 10 ans en étant réaliste… :p). Est-ce que ça signifie que, dès qu’on aura aperçu les côtes d’Elfhelm, la narration retournera à Falconia ? Ou bien est-ce que le roi des elfes (ou le cavalier squelette ?) racontera leur histoire à Guts et sa bande ?


La suite très bientôt !


Et concernant l’anime…

N’oublions pas que le premier film de l’anime sort le 4 février au Japon… hum… je ne sais pas si je suis emballée, mais je suis quand même curieuse de voir ce que ça donne !

Un petit trailer pour la route :


Je suis peut-être tatillonne, mais c’est quoi le délire avec les plumes dans les capes des officiers de la Troupe du Faucon ? C’est pas pratique, c’est encombrant, c’est moche. Je désapprouve !
Et le bruit qui accompagne les apparitions de la beherit, c’est… euh… spécial.
Mais Susumu Hirasawa a participé à la BO ! Yay !
Sinon je préférais les voix de l’ancien anime, surtout celle de Casca, qui mettait plus en valeur son côté féminin et fragile derrière ses airs de guerrière endurcie. Mais bon, c’est très subjectif tout ça.
A part ça, j’admets que ça a l’air pas trop mal.
Surtout Zodd^^.