Bibliomania : livres en cours

jeudi 17 mai 2012

Once Upon a Time...


La saison 1 vient de s’achever, j’ai du temps à perdre, alors profitons-en !

Pitch :

Emma Swan s’apprête à fêter son 28ème anniversaire seule dans son appartement, quand quelqu’un frappe à sa porte : Henry Mills, un gamin qui clame être le fils qu’elle a abandonné dix ans plus tôt… et lui demande de l’accompagner chez lui, à Story Brooke.
Henry a une théorie particulière : d’après lui, tous les habitants de Story Brooke sont des personnages de contes de fées, frappés par une terrible malédiction : exilés dans notre réalité sans magie, ils ne se rappellent pas qui ils sont et sont privés de leur happy ending, leur existence figée dans le temps. Emma serait la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, dont la destinée est de rompre le sortilège. Quant à Regina Mills, la mère adoptive d’Henry, et maire de Story Brooke, elle ne serait autre que la Méchante Reine, celle qui a jeté le maléfice…
Bien sûr, Emma ne croit pas un traitre mot de ces délires enfantins, et n’a qu’une envie : déposer Henry chez sa mère et repartir au plus vite. Mais il n’est pas facile de quitter Story Brooke une fois qu’on y a mis les pieds…





Mon avis :

Créée par Adam Horowitz et Edward Kitsis (oui oui, des rescapés de Lost !), la série revisite les contes de fées que nous connaissons tous. Elle se construit sur une alternance entre les événements du « monde réel » et les flashbacks féériques, et chaque épisode se concentre sur l’histoire d’un personnage en particulier (tiens… comme dans Lost ! Ça alors !).

Once Upon a Time est une série sympathique, mais qui n’est pas dépourvue de défauts.  

Commençons donc par les défauts :

- les références à Disney, ça va bien 5 minutes, mais au bout d’un moment, ça devient lourd. Surtout que, sans vouloir heurter la sensibilité des nostalgiques, Disney a charcuté et massacré sans vergogne pratiquement tous les contes qu’ils ont portés à l’écran. Je dis ça alors que, gamine, je regardais La Petite Sirène en boucle. Puis j’ai découvert la version d’Andersen, et ce fut le début du divorce entre moi et Disney.
- Blanche-Neige et son Prince Charmant sont gavants. VRAIMENT gavants. Dans le genre, gavants au point de nous plonger dans le coma. Sérieusement.
- Dans l’ensemble, le propos reste très gentillet. L’idée de relier les contes de fées à des problématiques réelles / réalistes est intéressante, mais on finit irrémédiablement par s’enliser dans une guimauve de bons sentiments. Et c’est bien dommage, car il y avait du potentiel pour faire quelque chose de tellement mieux.
- La qualité des épisodes est assez inégale : certains sont médiocres et ennuyeux, d’autres carrément géniaux (Skin Deep !!!!)… Mais peut-être que cela est lié aux personnages auxquels lesdits épisodes sont consacrés…

Heureusement, il y a des qualités qui viennent contrebalancer ces défauts :

- Si Blanche-Neige / Mary-Margaret et Charming / David me donnent la nausée rien qu’à les voir à l’écran, il y a d’autres personnages dont je ne me lasse pas. Je le dis sans détour : la seule et unique raison pour laquelle j’ai regardé cette saison jusqu’au bout, c’est l’immense Robert Carlyle dans le rôle de Rumplestiltskin. Même si vous détestez Disney, si, comme moi, les bons sentiments à outrance vous donnent des boutons, regardez quand-même cette série. Pour lui.
- Même si l’écriture a des ratages, les auteurs arrivent à éviter les écueils du manichéisme primaire : Rumplestiltskin / Mr Gold est un peu le Ben Linus de Once Upon a Time : un personnage comme je les aime, complexe, profond, torturé, tordu, et… fun. Et improbablement sexy^^. (est-ce que je suis la seule à trouver que Michael Emerson a un petit quelque chose ?...). Regina est plus difficile à trouver sympathique, et beaucoup plus sombre, mais elle a aussi ses moments, dans un tout autre style. Dans l’ensemble, aucun personnage n’est vraiment tout noir ou tout blanc, les « gentils » aussi ont leurs faiblesses et font souvent des choix foireux. Bref, tout est affaire de choix, rien n’est jamais gravé dans le marbre, et c’est un des ressorts qui donne de l’intérêt à Once Upon a Time.
- Le casting : j’ai déjà parlé de Robert Carlyle ; on retrouvera aussi Jennifer Morrison (assez convaincante dans la peau d’Emma, qui la change du Dr Cameron), Emilie de Ravin dans le rôle de Belle (Lost, quand tu nous tiens…), et des apparitions furtives de la délicieuse Kristin Bauer van Straten (Pam de True Blood).

En conclusion :

Vous l’aurez compris, à mes yeux Once Upon a Time n’est pas la révélation du siècle, mais ça reste une série très regardable et divertissante. On s’amuse à essayer de deviner qui est qui, on a souvent des surprises, et certains personnages valent vraiment le détour. Je regarderai la saison 2 avec plaisir !

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