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vendredi 28 janvier 2011

Dracula

Catégorie : roman
Genre : gothique, fantastique
Auteur : Bram Stoker
Année de publication : 1897
Edition : Pocket
Année d'édition : 1992

Résumé de quatrième de couverture:

Comment Vlad III, prince de Valachie, dont le goût immodéré pour le supplice du pal lui avait valu le sobriquet de "Tepes" (l'empaleur), est-il devenu, sous la plume de Bram STOKER, le comte Dracula ? Comment un seigneur de la guerre mort au combat, en 1476, contre les Turcs est-il devenu un "non-vivant", se nourrissant du sang de ses victimes ? Comment, enfin, le folklore du vampire s'est-il nourri des chroniques historiques ? Mystérieuse alchimie qui fit l'universel succès du roman de STOKER.
Par lui, la légende, reprise à la scène et, surtout, à l'écran, est devenue mythe et a donné naissance à la saga du Prince des ténèbres. 


Mon avis:

Je suis assez embarrassée pour parler de cette lecture, car, en toute sincérité, je me suis un peu ennuyée.
Il y a de nombreuses années, j’avais déjà fait une première tentative, décevante malgré mon enthousiasme candide de l’époque. Malheureusement, mon imagination pétrie des images des films de Murnau et surtout de Coppola m’avait empêché d’apprécier les qualités intrinsèques de l’œuvre originale (me dis-je alors), mais peut-être qu’une seconde lecture serait l’occasion de porter un regard plus objectif (ou plutôt moins « conditionné ») sur le roman, et de pouvoir enfin le juger à sa juste valeur ? Il faut croire que c’est raté, car j’ai toujours les mêmes réserves qu’à la première lecture : Dracula est trop absent, et il n’est montré qu’à travers le point de vue des autres, ses ennemis : on a rarement accès à ses pensées, ce qui limite beaucoup les possibilités de le comprendre, sans parler de s’identifier. De tous les narrateurs, Mina est la seule à éprouver de la compassion pour son bourreau, et elle est d’ailleurs, avec Van Helsing, Dracula, Reinfeld et Lucy, l’un des seuls personnages à susciter mon intérêt dans le roman.
Bram Stoker
Et en ce qui concerne le style, la forme épistolaire est intéressante puisqu’elle alterne différents points de vue, différents supports (articles de journaux, journaux intimes, lettres…) ; mais en dehors de ça, le style désuet et assez pompeux m’a souvent distrait pendant ma lecture (mais je n’ai pas lu la version originale, donc peut-être que ce dernier trait est propre à la traduction), et toutes les démonstrations d’amitié, d’amour, et de bons sentiments sont un peu envahissantes et m’ont souvent impatientée. Quant à la vision qu’a Bram Stoker de la nature humaine, on peut dire qu’elle n’est guère reluisante puisque la méthode systématique des héros pour lever les difficultés est de distribuer des pots de vins et des verres d’alcool à la ronde ! Heureusement qu’ils ont un riche lord dans leur petite bande, la providence fait bien les choses…
Enfin, le sommet de la déception : la mort de Dracula, beaucoup trop facile, qui tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe, et qui m’a presque fait m’exclamer : « tout ça pour ça ??? ».
Au final, je ne peux pas dire que j’ai détesté, mais je n’ai jamais vraiment réussi à entrer dans le récit ; finalement la plus grande qualité de ce roman reste la fécondité du mythe qu’il a engendré : Bram Stoker n’a pas peut-être pas inventé le mythe du vampire, mais aucun vampire qui a succédé à Dracula dans l’univers de la fiction ne peut nier sa parenté avec lui… Et ils sont légion !

1 commentaire:

  1. je suis en train de le lire et il me plait assez, c'est vrai qu'au début Dracula est présent par ce qu'il fait à Jonathan, mais subitement il disparait sous d'autres apparitions, mais c'est plus Van Helsing avec ses amis qui prennent plus de place dans le roman. malgrè cela, le roman reste bon à lire.

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